Le paysage est un espace de liberté. Pour un paysagiste-concepteur évadé de l’architecture comme Jean Chevalier, il permet de penser notre rapport au vivant, pris comme sujet à part entière d’un mouvement : les arbres qui se déplacent, le temps qui passe, le trait de côte qui recule, la société qui avance. Accepter ce lâcher-prise, c’est opérer une transition de l’objet au sujet, et entrer dans un jeu strict et souple à la fois. L’atelier Jean Chevalier joue cette partie au moyen d’un vocabulaire simple bosse, butte, sillon, fossé, etc.) et d’une iconologie radicale (théâtral, pictural, spontané, etc.) Mis en conjonction avec un site spécifique et une histoire particulière, ils composent une séquence en prise avec les sujets contemporains : transmettre une matière qui reste brute, adapter des monuments vivants, produire le moindre effort. À l’échelle de cœurs d’îlot qui battent souvent trop faiblement, de cours d’école étouffant de froideur, de jardins patrimoniaux en quête d’avenir, d’espaces publics pour des publics en quête de place, l’atelier intègre l’ancrage au site à la transversalité du paysage, la culture à la fonctionnalité, la déprise au patrimoine. Bonjour !
Thibault Chalamet
Jean Chevalier
Zoé Duchauvel
Camille Michel
ÉQUIPE
Thibault Chalamet
Jean Chevalier
Zoé Duchauvel
Camille Michel