Le domaine de Villarceaux s’inscrit dans la géographie naturelle, en investissant d’abord le vallon du ru de Chaussy par l’aménagement subtil d’une succession de pièces d’eau pour drainer le marécage originel, puis en s’élevant sur le plateau dans un double adressage paysager : sur le vallon par l’extraordinaire vertugadin qui transperce le coteau boisé pour rejoindre l’eau en contrebas, et vers la campagne agricole en perçant des vues au travers des bosquets.
Cette étude a permis de retracer l’histoire des jardins de Villarceaux, en nous attachons surtout sur la période qui a suivi la prise en main du domaine par la Région, c’est-à-dire à partir de 1989. Le domaine a alors été largement remanié et ce que nous apprécions aujourd’hui des jardins découle d’une vaste campagne de “restauration” que Signes et Lablaude ont mise en œuvre jusqu’au milieu des années 2000 (création de la route d’accès et du parking ; création du parterre sur l’eau ; remaniement des terrasses “italienne” et médiévale, plantations d’alignements de tilleuls palissés ; etc.).