L’installation dans l’abbaye de Fontevraud s’inscrit sur un jardin existant : des jardinières surélevées en acier corten aux formes étranges. Notre proposition est une substitution temporaire de ce jardin, ou plutôt de son image. Un paysage herbeux et valloné le recouvre et le transforme. Cette installation joue, par un geste contre nature, du rapport entre le fantasme, l’image et la réalité matérielle de sa mise en œuvre. Il en résulte une présence étrange, qui entretient une relation ambigüe avec le jardin qu’elle recouvre et l’abbaye et ses multiples toitures qui l’accueille.