Ce projet reprend les principes déjà établi sur l’hôtel rue Archereau à Paris. Le sol est modelé en ondulations dont l’objectif est triple : technique puisque ces reliefs permettent de gagner en hauteur de terre pour les parties sur dalle ; écologique en ce qu’elles sont autant de variations de pentes, hauteur de terres, hygrométrie, bref de micro-habitats propices à la biodiversité ; plastique car leur dessin régulier exprime le caractère anthropique des jardins.
Les jardins sont plantés de végétaux indigènes et la gestion est minimale dans une forme de laisserfaire. Mais le sol est réglé et les plantations sont choisies et organisées selon les vocations et conditions de chaque espace. L’intérêt des jardins réside dans la dualité entre une mise en place marquée par le travail de l’homme et le développement naturel dans lequel ils sont laissés.